Accessibilité

  • Publication du plaidoyer pour une France accessible

    Le Collectif pour une France accessible publie son plaidoyer à l’occasion de l’élection présidentielle de 2017 : « Ensemble, rendons la France accessible ».
    Ce document a pour vocation d’interpeller les candidats à l’élection présidentielle à la nécessité de rendre la France accessible pour tous. Aussi, ces derniers sont appelés à se prononcer sur 18 engagements portants, par exemple, sur la mise en place d’une délégation interministérielle à l’accessibilité universelle, le développement de campagnes de sensibilisation, ou encore la garantie à tout citoyen d’accéder à une offre d’habitat.
    Le collectif a envoyé ce plaidoyer aux candidats déclarés à l’élection présidentielle. Une communication des réponses des candidats est prévue ultérieurement.
    Organisé en deux parties, ce plaidoyer a pour but d’inciter les candidats à mettre l’accessibilité au coeur de leurs programmes et engagements.
    La première partie « l’accessibilité, un droit pour tous » rappelle les principes et enjeux de l’accessibilité universelle. La seconde partie « l’accessibilité, un engagement politique » décrit quatre grands fondements nécessitant une action politique urgente et présente des actions à mettre en place.
    Alors que vient d’avoir lieu la Journée internationale des droits de l’homme, le Collectif pour une France accessible rappelle qu’aujourd'hui encore, de nombreux citoyens sont exclus d’une participation sociale, économique et culturelle en raison du manque d’accessibilité. Pourtant, ils ne demandent qu’à devenir des citoyens actifs à part entière.
    Tout individu doit avoir accès à tout : cadre bâti public et privé, logement, transports, voirie, loisirs, éducation, emploi, services de santé, produits de consommation et services, technologies de l’information et de la communication…
    L’accessibilité inclut aussi le fait de pouvoir comprendre, disposer d’une information, d’un service, d’une prestation, d’un bien et ce, à tous les âges de la vie, quelles que soient les capacités et les spécificités de chacun.
    Le Collectif pour une France accessible rappelle que l’accessibilité ne concerne pas que les personnes en situation de handicap mais toutes les personnes susceptibles d’être gênées dans leurs déplacements quotidiens : personnes âgées, parents avec poussette, femmes enceintes, piétons, cyclistes et voyageurs avec bagages.
    Le Collectif souligne que l’accessibilité est un facilitateur du vivre ensemble et de la solidarité, elle est aussi créatrice d’égalité.
    Contacts presse :
    APF : Evelyne Weymann : 01 40 78 56 59 – 06 89 74 97 37
    Unapei : Anne-Charlotte Chéron : 01 44 85 50 83 - a-c.cheron@unapei.org
    Fnath : Arnaud de Broca : 06 20 51 04 83 - arnaud.debroca@fnath.com
    • Pour rejoindre le collectif : collectif.france.accessible@gmail.com
    • Site Internet : collectifpourunefranceaccessible.fr
    • Page Facebook : http://on.fb.me/1V3o5kl

  • La caravane de l'accessibilité en Haute-Garonne

    L’association J’accède organise la « Caravane de l’Accessibilité » dans le Sud-Ouest avec 2 dates chez nous en Haute Garonne : le mardi 6 septembre à Blagnac et le samedi 10 septembre à Toulouse.

    Cette action consiste à recenser les lieux accessibles pour enrichir la plateforme du guide de l’accessibilité : https://www.jaccedeaffiche-Caravane (1).jpg.com/fr/

    L’APF 31 soutient l’action de cette association amie.

    Alors vous aussi venez nombreux participer à une de ces après-midi. Nous recherchons aussi des bénévoles « valides » pour pousser les fauteuils.

    Toutes les informations utiles sont dans les documents joints. Pour ceux qui sont connectés à Facebook voici le lien de l’événement https://www.facebook.com/events/538694206323700/ alors relayez sans modération !

    Si vous êtes intéressé, il faut vous inscrire via le formulaire suivant :

    https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSchalkKKZRSGozagDyHUTXIY9jKzyEHB7iWHq5R8GjxoICYRw/viewform

    Voici les lieux et heures de RDV pour ces 2 opérations :

    • 6 septembre à 14h00 au 2 place Jean-Louis Puig 31700 Blagnac
    • 10 septembre à 14h00 au 77 boulevard de l’Embouchure 31200 Toulouse

    Pensez aussi à signaler votre participation auprès de la délégation : dd.31@apf.asso.fr ou 05 34 50 85 50 ou lavenir.sonia@orange.fr

    Par avance merci de votre mobilisation.

    Caravane de l'accessibilité 2016_Page_1.jpgCaravane de l'accessibilité 2016_Page_2.jpg

  • PROJET DE LOI POUR UNE REPUBLIQUE NUMERIQUE : Le gouvernement entérine la fracture numérique !

    Alors que le projet de loi pour une République numérique vient d’être voté hier au Sénat,  le Collectif pour une France accessible dénonce avec force un texte qui exclut de la société des millions de citoyens.

    En effet, ce projet de loi amoindrit l’obligation d’accessibilité numérique telle qu’elle était prévue dans la loi handicap de 2005. Le parlement a donc choisi de suivre le gouvernement et de voter pour la fracture numérique ! Une aberration alors que le numérique est censé simplifier la vie de toutes et tous !

    De quelle « République » est-il question quand les pouvoirs publics mettent au ban de la société autant de personnes ?

    Par conséquent, le Collectif pour une France accessible va interpeller les parlementaires afin de faire saisir le Conseil constitutionnel pour rupture d’égalité.

     

    Le Collectif pour une France accessible déplore particulièrement l’article 44 du projet de loi, en dépit de quelques évolutions limitées. Il ne répond pas aux besoins des millions de citoyens en situation de handicap ou des personnes âgées qui ne peuvent pas accéder aux services et outils numériques comme tout un chacun.

    En effet, cet article, qui ne concerne que les sites des services publics, permet de contourner l’obligation d’accessibilité : il ne sera pas obligatoire pour ces sites de se rendre accessibles mais uniquement de s’engager dans une programmation de mise en accessibilité. Les sanctions financières en cas de non-respect sont trop faibles et n’auront pas de caractère dissuasif.

    Par ailleurs, les sites privés sont exclus d’une obligation de mise en accessibilité.

     

    Pour rappel, le Collectif pour une France accessible demandait à l’origine que les sites web publics et privés, les progiciels et les applications numériques créés à partir du 1er janvier 2017 soient soumis à une obligation d’accessibilité numérique, sous peine de sanctions financières à hauteur de 45 000 € d’amende.

    Pour les sites existants publics et privés, les progiciels et les applications numériques, le Collectif souhaitait une mise en accessibilité de tous les sites dans les 3 ans au maximum, sous peine de sanctions financières à hauteur de 45 000 € d’amende.

     

    Aujourd’hui, le manque d’accessibilité numérique impacte la vie quotidienne et citoyenne d’une grande partie de la population.

    Ce projet de loi ne permettra donc pas de réduire la fracture numérique dont sont notamment victimes les personnes en situation de handicap et les personnes âgées, mais bien plutôt de la creuser !

     

    Dans ces conditions, le Collectif pour une France accessible va interpeller les parlementaires pour faire saisir le Conseil constitutionnel pour rupture d’égalité dès le vote définitif de la loi.

     

    Contact presse :

    APF : Evelyne Weymann : 01 40 78 56 59 – 06 89 74 97 37

     

  • 30 AVRIL, JOURNEE MONDIALE DE LA MOBILITE ET DE L’ACCESSIBILITE : Stop à l’immobilisme sur la question des transports !

    Communiqué de presse

    La mobilité est un droit essentiel à tout être humain ! C’est le message fort que le Collectif pour une France accessible tient à rappeler à quelques jours de la Journée mondiale de la mobilité et de l’accessibilité.

    En effet, force est de constater qu’au XXIème siècle, en France, pour de nombreuses personnes – en situation de handicap, âgées, usagers des transports, piétons, parents avec poussette, etc. –, ce droit à la liberté de déplacement n’existe pas !

    L’obligation d’accessibilité des transports publics a été annihilée par la loi du 5 août 2015. Ce texte crée de fait une rupture d’égalité : il ne permet pas de reconnaître aux personnes à mobilité réduite les droits de tous les citoyens à se déplacer en toute liberté, ni de leur garantir au même titre que les autres l’accès aux transports.

    Un retour en arrière scandaleux pour le Collectif pour une France accessible qui dénonce cette exclusion pure et simple des personnes à mobilité réduite de la société.

     

    De quelle mobilité parle-t-on si les transports publics restent inaccessibles ? En cette journée mondiale, le Collectif pour une France accessible alerte donc tout particulièrement sur cette situation tragique : depuis l’Ordonnance d’août 2015, les transports publics sont exonérés de se mettre totalement en accessibilité, laissant les personnes sans solution pour pouvoir se déplacer ! Un texte qui porte ainsi gravement atteinte à la liberté d’aller et venir de millions de personnes dont l'âge ou l'état de santé altèrent la mobilité !

     

    En milieu rural notamment, la situation est dramatique. Pour toutes les personnes à mobilité réduite, c’est la triple peine : une grande insuffisance de transports publics, l’inaccessibilité de ces derniers et des transports à la demande très coûteux. Et ceci alors que depuis fin mars, les transports adaptés à la demande doivent être au même tarif que les transports publics ! Combien de communes, de communautés de communes ou d’agglomérations respectent cette disposition ?

    Sans compter que le transport adapté n’est pas la panacée et ne peut être l’unique solution ! Il limite les déplacements des personnes par son périmètre géographique restreint (souvent le transport adapté ne peut sortir de l’agglomération) ; ses conditions de réservation et son amplitude horaire sont restrictives. 

     

    En milieu urbain, la situation n’est guère plus enviable : la voirie n’est pas adaptée aux personnes se déplaçant en fauteuil roulant, avec une canne, à vélo ou avec une poussette ou avec un équilibre instable.

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    Manque criant de pistes cyclables, empiètement des terrasses sur les trottoirs empêchant les personnes de circuler à leur aise... Les obstacles sont nombreux !

    Le collectif s’inquiète par ailleurs du lobbying des constructeurs de gyropodes (type Segway) qui souhaitent investir le trottoir, ce qui pourrait constituer un danger pour les piétons et l’ensemble des usagers des trottoirs.

     

    Toutes ces entraves à la mobilité sont autant de freins à la liberté d’aller et venir des personnes en situation de handicap, des personnes âgées, des usagers des transports, des parents avec poussette, des piétons, des cyclistes, etc. Des freins qui contribuent à isoler encore davantage un certain nombre de ces personnes et à laisser perdurer les discriminations.

    Le Collectif pour une France accessible demande donc que soit respecté le droit fondamental d’aller et venir, pour que chaque citoyen, quel que soit son handicap, son âge, ou sa situation puisse se déplacer librement comme tout un chacun.

     

    Contact presse :

    APF : Evelyne Weymann : 01 40 78 56 59 – 06 89 74 97 37

  • Respect des places de stationnement réservées aux personnes handicapées et lutte contre la fraude : polices et associations mobilisées pour une opération conjointe

    Nullement découragés par l'heure matinale, nous étions ce mercredi 23 décembre à 7h30 au rendez-vous avec les forces de l'ordre (police nationale et police municipale), Monsieur Soleil Directeur du cabinet adjoint de la Préfecture et les médias pour une opération de contrôle de stationnement pour les personnes handicapées.

    Cette opération organisée par les services de l'Etat de la Haute Garonne en partenariat avec le Collectif Inter Associatif Handicap 31 (CIAH 31) et l'APF a été mené ce matin autour du marché Victor Hugo et sur le boulevard Carnot.

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  • Ad’Ap et accessibilité : la Préfecture de Haute-Garonne adresse un signal fort aux communes et intercommunalités !

    A ce jour, dans notre département de la Haute Garonne, plus d’une quarantaine de communes et d’EPCI (Établissements Publics de Coopération Intercommunale) de plus de 5000 habitants ont vu leur Ad’Ap (Agenda d’Accessibilité Programmé pour la mise en accessibilité des ERP établissements recevant du public) rejeté le 15 décembre 2015 au motif d’absence de présentation des modalités d’élaboration de l’agenda, notamment sur la concertation avec les associations de personnes handicapées.

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