Conseil Départemental 31 - Page 13

  • PCH en Haute Garonne et informations sur le versement direct au prestataire d'aide à domicile ou le CESU préfinancé


    Les bénéficiaires de la PCH en Haute Garonne ont du recevoir un courrier RAR du Conseil Général leur demandant d’accepter (document à signer) le versement direct de la PCH au service prestataire d’aide à domicile. Et pour les CESU préfinancés, il n'est même pas question de donner son accord.

    Alors que j'avais bien rappelé à Mr SUC-MELLA, directeur de la MDPH, à l'occasion du dernier CDCPH (conseil départemental Consultatif des PH) que le Conseil Général n’avait pas le droit d’imposer le versement direct au prestataire de la PCH ni les CESU préfinancés, et qu’il devrait laisser le choix à l’usager.

    Malheureusement la rédaction du courrier  ne laisse pas vraiment le choix à l’usager.

    C'est pourquoi je rappelle aux adhérents et aux personnes concernées qu’ils restent libres de leur choix et ne sont pas obligés de signer et retourner le document. Et pour les CESU d'accepter cette modalité.

    Sachant que pour les CESU, l'usager qui les accepte devra quand même continuer à déclarer et payer séparément les charges sociales.

    Personnellement, je répondrai au courrier en inscrivant la mention suivante :

    « Je refuse que le CG verse la PCH directement au service prestataire d’aide à domicile, conformément aux articles L245-8 et R-245-68 du code de l'action sociale et des familles. »

    Pour le CESU, nous vous conseillons de faire une lettre RAR au CG indiquant :

    « Je refuse que le CG me verse la PCH en CESU préfinancés, et demande le maintiend uvirement sur mon compte, conformément aux articles L245-8 et R-245-68 du code de l'action sociale et des familles. »


    Néanmoins cette solution de CESU préfinancé ou du versement direct au prestataire peut convenir à certains usagers, notamment ceux qui ont du mal à gérer des sommes importantes sur leur compte, ou qui veulent simplifier le contrôle d’effectivité. Il ne s’agit pas d’inciter tout le monde à refuser ces nouvelles modalités, mais il faut s’assurer que les gens soient d’accord et qu’ils puissent aussi changer d’avis et revenir au versement direct.

    Quant aux « menaces » d’un contrôle d’effectivité mensuel ou trimestriel, il sera difficile à défendre sur le plan juridique par le CG, alors que jusqu'à maintenant ce contrôle était annuel. Les usagers ne doivent donc pas avoir peur de faire leurs propres choix. L’avis du service juridique de l’APF a été pris sur ces questions.

    N'hésitez pas à nous solliciter et nous prévenir si vous subissez des pressions pour accepter une solution qui ne vous conviendrait pas.

    Odile MAURIN
    Représentante Départementale de l'APF en Haute Garonne
    Vice-présidente du CDCPH 31, membre de la CMEX 31 et de la CDAPH 31

  • Portes ouvertes serres municipales de Toulouse les 3 et 4 mai

    Invitation du GISH (Groupement Interassociatif Scolarisation et Handicap) dont fait partie l'APF

    Animations et ateliers gratuits

    jardin, serres,

  • Participez au grand rassemblement national pour l’accessibilité le 13 mai à Paris !

     

     

  • CP : Plan d’économies : Un plan qui aggrave qui aggrave la précarité des personnes en situation de handicap !

    Le jeudi 17 avril 2014
    COMMUNIQUE DE PRESSE

    PLAN D’ECONOMIES DE 50 MILLIARDS D’EUROS
    Un plan qui aggrave la précarité des personnes en situation de handicap !


    L’Association des paralysés de France (APF) déplore les annonces faites hier par le
    Premier ministre dans le cadre du plan d’économies de 50 milliards d’euros, qui impactent
    les ressources, déjà faibles, des personnes en situation de handicap !


    Si l’AAH (allocation adulte handicapé) n’est pas gelée, elle n’en reste pas moins largement
    sous le seuil de pauvreté ! Et une augmentation du niveau de l’inflation ne constitue en
    aucun cas une amélioration du pouvoir d’achat des personnes en situation de handicap !
    Quant aux pensions d’invalidité, elles sont purement et simplement gelées jusqu’en octobre 2015, soit une perte sèche de pouvoir d’achat pour les nombreuses personnes en situation de handicap qui en bénéficient !


    L’APF demande au Premier ministre que les pensions d’invalidité et les retraites les plus
    faibles ne soient pas gelées et qu’une réponse concrète et durable à la précarité des
    personnes en situation de handicap soit apportée dans le cadre de la mission de François
    Chérèque sur la pauvreté.


    L’association rappelle qu’elle demande la création d’un revenu égal au montant du SMIC
    brut et soumis à cotisations pour toutes les personnes ne pouvant pas ou plus travailler.
    L’APF rappelle que les personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidantes et ne pouvant pas ou plus travailler sont déjà soumises à de nombreux frais supplémentaires - forfait hospitalier, franchises médicales, fiscalisation des indemnités accident du travail, déremboursement de certains médicaments, hausse du coût des mutuelles, inflation. Geler les pensions d’invalidités et les retraites sous le seuil de pauvreté et indexer l’AAH sur le niveau de l’inflation, c’est maintenir ces personnes sous le seuil de pauvreté, voire aggraver la situation de précarité de certaines !


    Ainsi, l’APF demande que les pensions d’invalidité des personnes bénéficiaires de l’ASI (allocation supplémentaire d’invalidité qui concerne les personnes ayant une pension d’invalidité en-dessous de l’AHH) ne soient pas gelées, ainsi que les retraites et pensions d’invalidités en dessous du seuil de pauvreté.


    L’association rappelle que les pensions d’invalidité et les retraites sont déjà gelées depuis avril 2013 et soumises pour la plupart d’entre elles, à une nouvelle taxe, la CASA (contribution de solidarité pour l’autonomie) depuis début 2013 !


    Aujourd’hui, cette question de la précarité des personnes en situation de handicap ne peut plus être évincée par le Premier ministre et son gouvernement. Les récents chiffres concernant le taux de chômage des personnes en situation de handicap (+100% de travailleurs handicapés au chômage depuis 2007), les très faibles ressources des personnes ne pouvant pas ou plus travailler en raison de leur handicap ou de leur état de santé, les restes à charge des frais de santé et de compensation doivent faire l’objet de réponses concrètes et adaptées, d’urgence !

    L’APF demande au Premier ministre de prendre en compte ces questions et de les inscrire
    dans l’agenda social ainsi que dans le cadre de la mission de lutte contre la pauvreté de
    François Chérèque afin d’apporter des propositions concrètes lors de la Conférence
    nationale du handicap de cet automne.

    Aucune raison économique ou budgétaire ne peut justifier l’indignité à l’égard des
    personnes les plus fragiles !


    L’APF rappelle qu’elle revendique, depuis de nombreuses années, la création d’un revenu
    d’existence au moins égal au montant du SMIC brut et soumis à cotisations pour toutes les personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante ne pouvant pas ou plus travailler. Ce revenu doit être indépendant des ressources du conjoint, du concubin, de la personne avec laquelle un pacte civil de solidarité a été conclu, ou encore des personnes vivant sous le même toit, et ce, quel que soit le lieu de vie (domicile propre, établissement, chez un tiers).


    Contact presse :
    Evelyne Weymann : 01 40 78 56 59 – 06 89 74 97 37

  • Remaniement et politique du handicap : le changement, c'est maintenant ?

    Nouveau Premier ministre, nouvelle secrétaire d’Etat aux personnes handicapées, nouveau gouvernement : aura-t-on enfin une politique du handicap qui répond concrètement aux préoccupations quotidiennes des personnes en situation de handicap et de leur famille ?

     

    Accessibilité, ressources, compensation, santé, emploi, scolarité, aidants, vie affective… les sujets ne manquent pas !

     

    Premier dossier : le projet de loi sur l’accessibilité adopté ce matin en conseil des ministres. L’APF demande instamment à ce que les ordonnances prévoient des délais resserrés.

     

    Autres enjeux importants :

     

    -       La conférence nationale du handicap qui doit se tenir au 2ème semestre 2014 et lors de laquelle les sujets de la compensation et des ressources doivent impérativement trouver des propositions de réponses.

     

    -       Le projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement qui doit prendre en compte un certain nombre de questions liées au handicap.

     

    L’APF demande dès à présent des rendez-vous aux différents membres du gouvernement afin de leur faire part des attentes des personnes en situation de handicap et de leur famille, et d’obtenir des réponses !

    http://www.reflexe-handicap.org/archive/2014/04/09/remaniement-et-politique-du-handicap-le-changement-c-est-mai-68579.html