France Inter 5 Mars 2015 : chronique d'Axel KAHN sur le handicap (09/03/2015)
France Inter a donné carte blanche le 5 mars 2015 à Axel KAHN, généticien, marcheur, essayiste et militant du monde du handicap.Mr Kahn fait un parallèle avec les évènements de janvier 2015 qui ont remis à l'honneur dans notre pays les valeurs de notre république, en soulignant la non application de la loi de 2005 et de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Il fustige les retards et la sous citoyenneté des personnes handicapées.
Retrouver la chronique sur Dailymotion:
Carte Blanche à Axel Kahn par franceinter
Réécoutez sur France Inter:
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1062551
14:00 Écrit par APF 31 | Lien permanent | Commentaires (2) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer | |
Commentaires
Bonjour,
Suite à cette émission, j'aimerais que vous puissiez envoyer mon message à Monsieur Kahn.
D'avance, merci.
Monsieur Kahn,
Votre récente intervention sur France Inter ainsi que vos écrits me poussent à faire appel à vous.
Professeur des écoles retraitée depuis le 1er juillet 2011 comme mère de trois enfants, j’avais fait ma demande de mise en retraite afin de me rendre disponible pour mon fils, atteint d’une Infirmité Motrice Cérébrale. Son état de santé nécessitait, à cette époque, des actions d’urgence, et une présence totale de ma part. Ne pouvant assumer simultanément mon poste d’enseignante, et mon rôle de mère de trois enfants, dont un handicapé, j‘avais du faire un choix: celui de laisser ma vie professionnelle de côté.
Depuis, beaucoup de choses se sont améliorées, et mon fils, bien qu’ayant encore besoin de soins réguliers, ne requiert plus autant d’assistance de ma part.
Pour cette raison, j’ai envoyé un courrier à Madame la Ministre de l’Education Nationale sollicitant de sa part une réintégration, à titre exceptionnel, dans mon corps d’origine. Ma demande s’est soldée par un refus. J'ai également fait intervenir deux députés de mon département. Une réponse est négative, l'autre en attente. En revanche, le service du Ministère me propose deux solutions: soit accéder à nouveau au corps de la fonction publique d’Etat après un nouveau recrutement par concours, soit d’être recrutée sur base contractuelle. Devant ces deux propositions, je fais face, me semble-t-il, à une aberration de la loi, qui me met dans une situation extrêmement précaire et qui me semble insensée.
En effet, dans le premier cas, je me vois proposée de passer un concours que j’ai déjà obtenu, de suivre une formation que j’ai déjà suivie, pour ensuite reprendre mon activité au premier échelon, sans tenir compte de mon ancienneté ni de mon expérience, repartant ainsi sur un salaire de base.
Dans le deuxième cas, on m‘informe que j’ai la possibilité de me faire recruter sur base contractuelle. Or, après m’être renseignée auprès des services des retraites, je ne peux prétendre à être rémunérée plus de
10 208.94 euros par an, c’est-à-dire le tiers du montant brut de ma pension, augmenté de 6 941,94 euros, sous peine de m‘en voir supprimer le paiement . Ceux qui ne touchent qu‘ une faible pension, ce qui est bien évidemment mon cas, se voient ainsi, acculés à travailler pour un revenu dérisoire. De plus, se faire recruter en tant que contractuel implique une grande précarité de l’emploi.
En tant que mère de famille de trois enfants, dont l’aîné (âgé de 16 ans) est atteint d’un lourd handicap, j’ai dû, au cours de ma carrière, faire le choix de congés parentaux, puis, bénéficier de postes à temps partiel, aux seules fins de m’occuper de mon fils malade, ce qui explique le faible montant de ma pension. Ce dernier est également l’unique raison pour laquelle j’ai été confrontée, en 2011, à la décision de départ à la retraite. Ainsi, j’ai quitté le corps enseignant jeune, et ma situation de retraitée de l‘Etat me voit ainsi interdite de reprendre une activité de rémunération décente .
Etant donné que vous avez conscience de l'impact que peut avoir le handicap sur toute une famille, auriez-vous la possibilité d'agir auprès des pouvoirs publics afin que je puisse obtenir un retour dans mon poste de titulaire d'origine?
Je vous remercie du temps que vous aurez consacré à cette lecture, et vous prie d’agréer, Monsieur Kahn, l’assurance de ma considération distinguée.
Gabrielle Voillemot
5, impasse Gauthier
27220 Grossoeuvre
Tél: 06 88 69 14 54
g.nouet@gmail.com
Écrit par : Gabrielle Voillemot | 30/03/2015
Bonjour Madame, nous n'avons fait que rediffuser l'interview de Mr Khan mais nous n'avons de contact direct avec lui. Le mieux serait de tenter de le contacter par le biais de la FIRAH dont il est le président
http://www.firah.org/
Cordialement
Écrit par : Odile MAURIN | 01/04/2015