Social - Emploi - Page 3

  • PCH en Haute Garonne et informations sur le versement direct au prestataire d'aide à domicile ou le CESU préfinancé


    Les bénéficiaires de la PCH en Haute Garonne ont du recevoir un courrier RAR du Conseil Général leur demandant d’accepter (document à signer) le versement direct de la PCH au service prestataire d’aide à domicile. Et pour les CESU préfinancés, il n'est même pas question de donner son accord.

    Alors que j'avais bien rappelé à Mr SUC-MELLA, directeur de la MDPH, à l'occasion du dernier CDCPH (conseil départemental Consultatif des PH) que le Conseil Général n’avait pas le droit d’imposer le versement direct au prestataire de la PCH ni les CESU préfinancés, et qu’il devrait laisser le choix à l’usager.

    Malheureusement la rédaction du courrier  ne laisse pas vraiment le choix à l’usager.

    C'est pourquoi je rappelle aux adhérents et aux personnes concernées qu’ils restent libres de leur choix et ne sont pas obligés de signer et retourner le document. Et pour les CESU d'accepter cette modalité.

    Sachant que pour les CESU, l'usager qui les accepte devra quand même continuer à déclarer et payer séparément les charges sociales.

    Personnellement, je répondrai au courrier en inscrivant la mention suivante :

    « Je refuse que le CG verse la PCH directement au service prestataire d’aide à domicile, conformément aux articles L245-8 et R-245-68 du code de l'action sociale et des familles. »

    Pour le CESU, nous vous conseillons de faire une lettre RAR au CG indiquant :

    « Je refuse que le CG me verse la PCH en CESU préfinancés, et demande le maintiend uvirement sur mon compte, conformément aux articles L245-8 et R-245-68 du code de l'action sociale et des familles. »


    Néanmoins cette solution de CESU préfinancé ou du versement direct au prestataire peut convenir à certains usagers, notamment ceux qui ont du mal à gérer des sommes importantes sur leur compte, ou qui veulent simplifier le contrôle d’effectivité. Il ne s’agit pas d’inciter tout le monde à refuser ces nouvelles modalités, mais il faut s’assurer que les gens soient d’accord et qu’ils puissent aussi changer d’avis et revenir au versement direct.

    Quant aux « menaces » d’un contrôle d’effectivité mensuel ou trimestriel, il sera difficile à défendre sur le plan juridique par le CG, alors que jusqu'à maintenant ce contrôle était annuel. Les usagers ne doivent donc pas avoir peur de faire leurs propres choix. L’avis du service juridique de l’APF a été pris sur ces questions.

    N'hésitez pas à nous solliciter et nous prévenir si vous subissez des pressions pour accepter une solution qui ne vous conviendrait pas.

    Odile MAURIN
    Représentante Départementale de l'APF en Haute Garonne
    Vice-présidente du CDCPH 31, membre de la CMEX 31 et de la CDAPH 31

  • CP : Plan d’économies : Un plan qui aggrave qui aggrave la précarité des personnes en situation de handicap !

    Le jeudi 17 avril 2014
    COMMUNIQUE DE PRESSE

    PLAN D’ECONOMIES DE 50 MILLIARDS D’EUROS
    Un plan qui aggrave la précarité des personnes en situation de handicap !


    L’Association des paralysés de France (APF) déplore les annonces faites hier par le
    Premier ministre dans le cadre du plan d’économies de 50 milliards d’euros, qui impactent
    les ressources, déjà faibles, des personnes en situation de handicap !


    Si l’AAH (allocation adulte handicapé) n’est pas gelée, elle n’en reste pas moins largement
    sous le seuil de pauvreté ! Et une augmentation du niveau de l’inflation ne constitue en
    aucun cas une amélioration du pouvoir d’achat des personnes en situation de handicap !
    Quant aux pensions d’invalidité, elles sont purement et simplement gelées jusqu’en octobre 2015, soit une perte sèche de pouvoir d’achat pour les nombreuses personnes en situation de handicap qui en bénéficient !


    L’APF demande au Premier ministre que les pensions d’invalidité et les retraites les plus
    faibles ne soient pas gelées et qu’une réponse concrète et durable à la précarité des
    personnes en situation de handicap soit apportée dans le cadre de la mission de François
    Chérèque sur la pauvreté.


    L’association rappelle qu’elle demande la création d’un revenu égal au montant du SMIC
    brut et soumis à cotisations pour toutes les personnes ne pouvant pas ou plus travailler.
    L’APF rappelle que les personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidantes et ne pouvant pas ou plus travailler sont déjà soumises à de nombreux frais supplémentaires - forfait hospitalier, franchises médicales, fiscalisation des indemnités accident du travail, déremboursement de certains médicaments, hausse du coût des mutuelles, inflation. Geler les pensions d’invalidités et les retraites sous le seuil de pauvreté et indexer l’AAH sur le niveau de l’inflation, c’est maintenir ces personnes sous le seuil de pauvreté, voire aggraver la situation de précarité de certaines !


    Ainsi, l’APF demande que les pensions d’invalidité des personnes bénéficiaires de l’ASI (allocation supplémentaire d’invalidité qui concerne les personnes ayant une pension d’invalidité en-dessous de l’AHH) ne soient pas gelées, ainsi que les retraites et pensions d’invalidités en dessous du seuil de pauvreté.


    L’association rappelle que les pensions d’invalidité et les retraites sont déjà gelées depuis avril 2013 et soumises pour la plupart d’entre elles, à une nouvelle taxe, la CASA (contribution de solidarité pour l’autonomie) depuis début 2013 !


    Aujourd’hui, cette question de la précarité des personnes en situation de handicap ne peut plus être évincée par le Premier ministre et son gouvernement. Les récents chiffres concernant le taux de chômage des personnes en situation de handicap (+100% de travailleurs handicapés au chômage depuis 2007), les très faibles ressources des personnes ne pouvant pas ou plus travailler en raison de leur handicap ou de leur état de santé, les restes à charge des frais de santé et de compensation doivent faire l’objet de réponses concrètes et adaptées, d’urgence !

    L’APF demande au Premier ministre de prendre en compte ces questions et de les inscrire
    dans l’agenda social ainsi que dans le cadre de la mission de lutte contre la pauvreté de
    François Chérèque afin d’apporter des propositions concrètes lors de la Conférence
    nationale du handicap de cet automne.

    Aucune raison économique ou budgétaire ne peut justifier l’indignité à l’égard des
    personnes les plus fragiles !


    L’APF rappelle qu’elle revendique, depuis de nombreuses années, la création d’un revenu
    d’existence au moins égal au montant du SMIC brut et soumis à cotisations pour toutes les personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante ne pouvant pas ou plus travailler. Ce revenu doit être indépendant des ressources du conjoint, du concubin, de la personne avec laquelle un pacte civil de solidarité a été conclu, ou encore des personnes vivant sous le même toit, et ce, quel que soit le lieu de vie (domicile propre, établissement, chez un tiers).


    Contact presse :
    Evelyne Weymann : 01 40 78 56 59 – 06 89 74 97 37

  • Projet de loi sur l'égalité hommes-femmes

    Projet de loi sur l'égalité hommes-femmes : et si le législateur privait aussi de marchés publics les entreprises n'employant pas 6 % de travailleurs handicapés ?

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    Pour lutter contre le chômage des personnes handicapées, les Parlementaires pourraient avoir la bonne idée de s’inspirer du projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes, texte adopté par l’Assemblée nationale, en première lecture, ce mardi 28 janvier. 


    Il prévoit, entre autres, d’interdire l’accès aux marchés publics, aux délégations de service public et aux contrats de partenariats, aux entreprises ne respectant pas les dispositions sur l’égalité entre femmes et hommes, et notamment l’obligation faite aux sociétés de plus de 50 salariés d’engager une négociation en matière d’égalité professionnelle.

     

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    maj-pf

  • Signature d'une convention cadre FEPEM - APF

    Signature d'une convention cadre FEPEM - APF : plus d'accompagnement pour les 70 000 particuliers employeurs en situation de handicap

    Paris, le 20 janvier 2014. L’Association des paralysés de France (APF) et la Fédération des Particuliers Employeurs de France (FEPEM) mutualisent leurs expertises au service des 70 000 particuliers employeurs en situation de handicap[1].

    Pour une meilleure inclusion des personnes en situation de handicap dans le cadre de leur vie à domicile et pour la défense de leurs droits de particuliers employeurs, l'APF et la FEPEM signent aujourd'hui une convention cadre autour de deux engagements communs :

    • L’accompagnement des particuliers employeurs en situation de handicap dans leur rôle d’employeur.

    Le mode mandataire permet à de nombreuses personnes en situation de handicap d’être sécurisées et accompagnées dans la mise en œuvre de leurs droits et devoirs d’employeurs.

    Cette convention entre l’APF et la FEPEM sera l’occasion de conforter les structures dans leurs activités et d’adapter des outils spécifiques liés à l’accompagnement des particuliers employeurs en situation de handicap. Cette action se déploiera notamment via Fédération Mandataires, fédération des services mandataires créée en 2004 avec la participation de la FEPEM pour l'accompagnement du secteur.


    • La défense des droits des particuliers employeurs en situation de handicap

    Membres du Conseil National Consultatif des Personnes handicapées (CNCPH), l’APF et la FEPEM souhaitent défendre le libre choix du mode de vie des personnes en situation de handicap et sensibiliser les pouvoirs publics aux besoins des particuliers employeurs en situation de handicap afin de leur permettre de mener une vie autonome à domicile.

    Signée pour deux ans, cette convention cadre fera l’objet de plans d’action annuels partagés et évalués pour préciser les modalités de développement des différentes actions.

    Contacts presse :

    FEPEM : Audrey PITON - apiton@fepem.fr - 06 24 58 05 05

    FEPEM : Benoît RAMOZZI - bramozzi@fepem.fr - 01 80 48 08 67

    APF : Evelyne Weymann - evelyne.weymann@apf.asso.fr - 01 40 78 56 59 - 06 89 74 97 37



    [1] Au premier trimestre 2013, étude de l’Observatoire FEPEM des emplois de la famille, à paraître.

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    maj-pf

  • Manif CISS Mutualité avec l'APF contre les forfaits abusifs de certaines cliniques

    Lundi 13 janvier, l'APF Haute Garonne était mobilisée devant la clinique Ambroise Paré, à Toulouse, à l'appel du CISS (Collectif Interassociatif Sur la Santé) et de la Mutualité Française contre le forfait de 9€ facturé par certaines cliniques de manière abusive. Et pour informer les patients de leur droit à refuser ce forfait, nouvel impôts sur la santé.

    Voir l'article de la Dépêche du Midi du 14/1 :

    http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/14/1793687-grogne-contre-le-forfait-abusif-de-la-clinique-pare.html

    et le reportage du journal 19/20 de France 3 Midi-Pyrénées du 13/1/14 : avancer à 5 mn 15 jusqu'à 7 mn :

    http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_1920_midi_pyrenees_,95524607.html

    et le reportage sur France bleu Toulouse du 14/1/14 :

    http://www.francebleu.fr/infos/toulouse-la-croisade-de-la-mutualite-francaise-et-d-associations-d-usagers-contre-les-forfaits-medic-1182766

     

    extrait reportage France 3 :

    ciss,clinique,forfait

  • Décembre 2013 : sortie du rapport "Accès aux droits des personnes en situation de handicap en Haute-Garonne

    Rapport "Accès aux droits des personnes en situation de handicap en Haute-Garonne : analyse de l’évolution des taux d’accord et de refus de prestations en CDAPH 31 pour les personnes adultes en Haute-Garonne entre 2007 et 2013"

    Rapport réalisé à l’initiative du CIAH 31, Collectif Inter-Associatif Handicaps de la Haute-Garonne, en décembre 2013

    Par

    Odile MAURIN

    , Représentante Départementale de l'APF en Haute Garonne, membre de la CDAPH et de la COMEX en Haute-Garonne, Vice-Présidente du CDCPH 31

    Et Tristan SALORD, spécialiste Politiques publiques de la perte d'autonomie, formateur Métiers de l'intervention sociale, doctorant en sociologie - Laboratoire LISST-CERS - Université de Toulouse le Mirail - ancien membre de la Commission vie à domicile du CNCPH

    Ce rapport constitue une réponse aux demandes répétées des associations du CIAH 31 d’évaluation et d’objectivation de l'évolution des taux d'accord et de refus des prestations soumises à la CDAPH de la Haute-Garonne. En effet, les représentants associatifs, membres de la CDAPH 31 et du CIAH 31 ont le sentiment d'un durcissement des conditions d'accès à certaines prestations sans que, par ailleurs les rapports d’évaluation disponibles ne puissent ni infirmer ni confirmer un tel ressenti.

    Les données et les analyses présentées dans ce travail sont principalement issues de trois sources : les listings de travail de la CDAPH, les rapports annuels de la MDPH 31 et des données de comparaison nationale fournies par l’analyse et le dépouillement des rapports annuels de la CNSA.

    Le croisement de ces données laisse à penser, malgré les compléments d’information qu’il appelle, qu’il y a effectivement un recul clair des droits des personnes en situations de handicap dans l’aire géographique envisagée.


    Lire la suite et télécharger le rapport et sa synthèse :

    http://v2.handi-social.fr/ciah_2013.html