Le 20 juillet 2015, juste avant le dernier passage à l'Assemblée Nationale et au Sénat du projet de loi de ratification de l'ordonnance relative à l'accessibilité, Odile MAURIN, Représentante Départementale de l'APF en Haute Garonne, a circulé avec son fauteuil roulant électrique dans son quartier avec une journaliste de Sud Radio qui l’interviewait pour montrer les obstacles rencontrés au quotidien.
De la porte de l'appartement difficile à fermer seule, à la montée dans le bus, quand le chauffeur ne fait pas s'agenouiller le bus (s'abaisser du côté où il déploie la rampe amovible) pour que la rampe n'ait pas une pente trop forte.
Communiqué d'Europe Ecologie les Verts Midi-Pyrénées du 21 juillet 2015 et commentaire APF 31 à la suite :
Les personnes en situation de handicap ne doivent pas être les variables d’ajustement des contraintes budgétaires !
En France, la loi du 11 février 2005 portant sur l’accessibilité des bâtiments publics avait fixé 10 ans de délai pour rendre les administrations, les commerces, les écoles, les transports et la voirie accessibles à toutes les personnes en situation de handicap.
Cette loi est inappliquée parfois par manque de moyens mais trop souvent par manque de volonté politique.
Vote de ratification de l'ordonnance accessibilité : déclaration du 19 Juillet 2015 du Collectif pour une France accessible
Après les journées du 2 juin au Sénat et du 6 juillet à l’Assemblée Nationale, la journée du 16 juillet en Commission Mixte Paritaire reste comme une journée sombre.
Une journée sombre pour les personnes dites handicapées, âgées, pour les familles, les usagers de transports, les cyclistes, etc. !
LES PROPOSITIONS DE L’APF,en vue de l’examen au Sénat le 17 juillet 2015
L’APF est directement concernée par le projet de loi de modernisation de notre système de santé et à plusieurs titres. Mouvement de personnes en situation de handicap, elle revendique le plein accès à la santé pour tous.
Association agréée représentative des usagers du système de santé, elle œuvre pour l’affirmation de leur légitimité à agir notamment dans le traitement des plaintes et réclamations et l’amélioration de la qualité de la prise en charge, ainsi qu’au renforcement des instances de la démocratie en santé.