Juridique - Droit - Page 6

  • Campagne Touche pas à ma MDPH et pétition

    Menaces sur l'accès aux droits des personnes handicapées : l'APF lance la campagne "Touche pas à ma MDPH !"


    Touche pas ma MDPHÀ la veille des élections départementales et alors que le Sénat étudie actuellement le projet de loi relatif à l'adaptation de la société au vieillissement, l’APF tient à alerter sur les menaces qui pèsent, encore une fois, sur les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). En effet, ces dernières sont menacées dans ce projet de loi mais également localement du fait des pratiques de certains Conseils départementaux (ex Conseils généraux).
    Lire la suite sur Reflexe handicap :

    http://www.reflexe-handicap.org/archive/2015/03/17/menaces-sur-l-acces-aux-droits-des-personnes-handicapees-l-a-79331.html


    Pétition en ligne sur www.change.org/TouchePasAMaMDPH pour interpeller le président de la République et le Premier ministre et demander des MDPH renforcées et indépendantes pour pouvoir accomplir toutes  leurs missions ! 


    Pour lire le communiqué complet, cliquez ici

  • La MDPH de Vendée voit sa condamnation pour faute confirmée par la Cour Nationale !

    justice, MDPH, PCH

    Info APF de Vendée (85) :
    Nous relations en juin 2013 la condamnation de la MDPH de Vendée par le Tribunal des Pays de la Loire (TCI), pour faute ayant entraîné un préjudice moral et financier. Une première en France. C'est l'affaire nommée du souhait même des parents "Jurisprudence Jean-Marc"


    Retrouvez les articles et communiqués de presse de 2013 :
    Artcile 21/6/13 : La MDPH de Vendée condamnée pour faute, devra verser 15 000 € aux parents de Jean-Marc en réparation du préjudice subi
    http://dd85.blogs.apf.asso.fr/archive/2013/06/20/la-mdph-de-vendee-condamnee-pour-faute-par-le-tribunal-de-na.html
    http://dd85.blogs.apf.asso.fr/archive/2013/06/21/jurisprudence-jean-marc-reaction-de-thierry-craipeau-represe.html


    La décision du TCI ayant été contestée, c'est la Cour Nationale (CNITAAT) qui vient de rendre son jugement. Elle confirme la condamnation de la MDPH. Cette dernière devra verser 15 000 € aux parents de Jean-Marc, ainsi que 4 000 € au titre de l'article 700 du code de procédure civile.


    Dans un même temps, en réponse à un recours formé par les parents avec l'appui de l'APF, la Cour Nationale reconnait également le besoin de Jean-Marc à bénéficier de 23h d'aide humaine par jour, alors que la MDPH ne lui en accordait que 9h.

    Cette décision incompréhensible avait été confirmée par le TCI des Pays de la Loire en décembre 2011... Fort heureusement, la CNITAAT a procédé à une juste évaluation des besoins de ce jeune homme et lui a accordé 23h d'aide humaine par jour, avec effet rétroactif à la date de la décision initiale de la MDPH (1er janvier 2011)
    Bravo à l'équipe APF du 85 !

    En résumé, ne pas se décourager et se battre !

  • 11 Février 2015 : Rassemblement devant l'Assemblée Nationale

    Appel à la mobilisation pour l’accessibilité le 11 février : tous concernés !

    Nous, personnes en situation de handicap, personnes âgées, personnes retraitées, usagers des transports publics, piétons, parents avec poussettes, familles nombreuses, cyclistes, regroupés au sein du Collectif pour une France accessible, dénonçons l’Ordonnance du 26 septembre 2014 en matière d'accessibilité qui annihile les ambitions initiales de la loi du 11 février 2005 ; et ce dans un contexte où nous en sommes à deux lois inappliquées en l’espace de 40 ans (lois des 30 juin 1975 et 11 février 2005) !

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  • Loi Handicap, 10 ans après … à quand des actes ambitieux et concrets ?

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    Loi Handicap, 10 ans après …
    à quand des actes ambitieux et concrets ?

     

    Le 11 Février 2005, les parlementaires français adoptaient la loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. 10 ans après, où en sommes-nous ?

    Le 11 Février2015, l’APF vous invite à une conférence de presse régionale dans les locaux de la délégation départementale de la Haute-Garonne, 60 chemin le Goff à Toulouse à 10h30.

    Cette journée du 11 Février sera une journée d’action pour l’APF. A l’issue de cette conférence de presse, un convoi de véhicules mènera une opération escargot sur le périphérique toulousain qui sera suivie d’une action en deux lieux : la gare Matabiau à 14 h et la Préfecture de Région à 15 h 30.

    En février 2005 les personnes en situation de handicap et les personnes à mobilité réduite croyaient vivre un véritable tournant grâce au vote de la loi sur l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Les années s’écoulent et le constat est grave. Aujourd’hui, par manque de volonté politique, nous ne sommes plus loin de dénoncer un retour en arrière pour certains droits !

    La loi qui voit le jour le 11 février 2005 repose sur trois piliers : la compensation des conséquences du handicap ; la création des Maisons départementales des personnes Handicapées (MDPH) et l’accessibilité. Si cette loi peut être considérée comme une loi cadre, son application n’a pas été à la hauteur des ambitions du législateur, ni des attentes des personnes en situation de handicap et des associations représentatives.

    • Le droit à la compensation

    Avec un périmètre trop restreint qui exclut notamment les activités pour l’exercice de la parentalité (le droit d’avoir l’aide d’un tiers pour être un parent comme tout le monde !), les activités domestiques (une personne peut être aidée pour prendre ses repas … mais pas pour les préparer !) et des tarifs, toujours insuffisants, qui occasionnent de lourds restes à charge … nous sommes bien loin de l’esprit de la loi du 11 février 2005 !

    Aujourd’hui nous constatons une régression des droits des personnes en situation de handicap et de leur famille en particulier lors des renouvellements : plans d’aide de la prestation de compensation du handicap (PCH) revus à la baisse, charges supplémentaires sur la santé, le statut des auxiliaires de vie scolaire indispensables pour une école réellement inclusive, …

    • Les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) :

    Les MDPH sont en permanence fragilisées et ont des difficultés à répondre aux besoins des personnes : le nombre de demandeurs en 2013 et 2014 a explosé ; les délais d’instruction des demandes sont très longs (jusqu’à 18 mois d’attente) ; les plans de réponses sont inadaptés occasionnant de très lourds restes à charge et 80 % des évaluations de situation se font sans rencontre avec la personne concernée.

    • L’accessibilité :

    L’accompagnement et le portage politique ont fait défaut à la mise en accessibilité des établissements recevant du public et des transports en commun et aujourd’hui nous assistons à un détricotage inacceptable d’un autre principe fondamental de la loi « handicap  » de 2005 : l’accessibilité.

    L’APF tient à rappeler que l’accessibilité est une obligation nationale depuis 1975 et que la loi de 2005 venait renforcer cette obligation en imposant le délai du 1er janvier 2015. Aujourd’hui, les délais supplémentaires proposés et la souplesse éhontée du nouveau dispositif, faisant la part belle aux possibilités de dérogations, sont des signaux forts envoyés vers un abandon de la mise en accessibilité de la France. L’APF dénonce ce retour en arrière inadmissible et appelle les Parlementaires à ne pas ratifier, en l’état, l’Ordonnance sur l’accessibilité qui leur sera présentée prochainement par le Gouvernement.

    L’esprit de la loi « handicap » du 11 février 2005 doit continuer à vivre. Néanmoins, cette loi ne peut plus être le seul repère pour une politique du handicap juste et ambitieuse.

    Aujourd’hui nombreuses personnes en situation de handicap se trouvent en situation de précarité grandissante avec des ressources inférieures au seuil de pauvreté. Parias de la société, elles ne veulent plus demeurer des citoyens de seconde zone faute de pouvoir accéder à leurs droits, faute de pouvoir se déplacer, faute de bénéficier de ressources décentes …

     

    Pour que cela cesse, le 11 Février, Personnes en situation de handicap, personnes à mobilité réduites et personnes valides solidaires … Tous ensemble … Mobilisons-nous !

    Rendez-vous à la délégation départementale à partir de 10 h 30 … prévoyez votre pique-nique pour midi … nous serons de retour à 17 h 30 à la délégation.

    La forme de mobilisation choisie nous permettra de nous mettre au chaud régulièrement !

    Merci de nous faire connaître votre participation

    Infos – Contacts :

    Pascal VINCENS – 06 33 01 63 06

     

  • ORDONNANCE RELATIVE À L’ACCESSIBILITÉ : Six associations déposent un recours devant le Conseil d’ É tat

    L’Association des paralysés de France (APF), l’Union des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (UNAPEI),la FNATH, association des accidentés de la vie, l’Association pour l’intégration des personnes handicapées moteurs (ANPIHM), l’Association de défense des polyhandicapés (Adepo) et l’association les Droits du piéton ont déposé un recours devant le Conseil d’État concernant l’Ordonnance relative à l’accessibilité.
    En effet, plusieurs dispositions de cette Ordonnance sont contraires à la loi d’habilitation du 10 juillet 2014 et aux textes internationaux en vigueur.
    En conséquence,les associations demandent au Conseil d’État de censurer cette Ordonnance.

    Cliquer pour lire la suite

  • Signez la pétition pour l'action de groupe pour lutter contre les discriminations et les inégalités !

    logo-AN.pngL’APF signe la pétition pour soutenir la proposition de loi du Député Razzy Hammadi : « Une ACTION DE GROUPE pour lutter contre les discriminations et les inégalités (Proposition N°1699) ».

    « L'objet de cette proposition de loi est de mettre en place une procédure juridique efficace, une action de groupe, afin de lutter et prévenir les discriminations que certains de nos concitoyens subissent. Il s'agit d'une procédure dans laquelle plusieurs personnes, victimes d'une même inégalité, peuvent se regrouper derrière une association agrée afin de sanctionner les structures coupables d'actes discriminatoires. »

    L’APF invite chaque citoyen en accord avec cette proposition de loi à signer cette pétition.